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Carnets de voyage : Côte Pacifique Nord Ouest USA, 4 semaines au soleil 2666


En camping car, un circuit de San Francisco à Seattle et retour, en août 2017


 

 

Nous sommes le 27 juillet, on se lève très tôt, le vol est à 7h05, et on a tout ce qu'il faut dans les bagages: parapluies, chaussures qui résistent aux intempéries (2 paires chacun, c'est plus sûr), les vestes coupe-vent, et on s'est formaté le moral pour ne pas déprimer à la première et inévitable goutte d'eau, vu la destination.....
En parlant de destination le premier vol est pour Istambul. La logique géographique n'est pas imparable, mais c'est une logique économique: nous avons eu 2 billets aller-retour Genève -San Francisco pour un petit plus que le prix d'un seul billet sur les autres compagnies aériennes. Nous avions déjà volé sur Turkish Airlines et apprécié les repas. Par contre l'annonce de l'interdiction des appareils électroniques en cabine avait quelque peu douché notre enthousiasme. Heureusement la mesure est levée le 5 juillet.
Vol sans souci pour Istambul, mais après l'atterrissage on attend longtemps avant d'avoir un stationnement, qui plus est sur la piste, donc transfert en bus pour l'aérogare. Tout cela grignote lentement mais sûrement notre temps d'escale, que je trouvais un peu juste, et bien sûr, cerise sur le loukoum, la porte pour le vol de San Francisco est à l'autre bout de l'aéroport. On se fait donc un bon jogging et on arrive dans les temps pour le questionnaire, assez bref finalement, et une fouille de mon bagage de cabine. Au bout du compte on décollera avec presque une heure de retard. Bons repas à bord, mais c'est quand même long, 12h de vol.
Il fait beau à San Francisco quand nous atterrissons en fin d'après midi. La queue à l'immigration est looooongue, on y passe un peu plus d'une heure, mais quand on arrive aux tapis roulants pour les bagages, ils sont juste en train de commencer à arriver. Ouf, les 2 valises sont là.Ensuite
on embarque dans le train qui dessert les terminaux et les loueurs de voiture et nous allons chez Hertz récupérer la voiture louée pour les 3 prochains jours. On branche le GPS sur l'Iphone et hop, dans les embouteillages.

Nous nous rendons à Berkeley, où nous avons loué un petit appartement via AirBnB,'est très bien et on se couche assez rapidement, après avoir averti notre fille que nous sommes bien arrivés à 3 miles de chez elle.

 

28 juillet

 

Brouillard le matin, ce qui ne constitue pas une grande surprise dans la région. Comme c'est vendredi, notre fille et son mari travaillent, nous allons nous occuper tous seuls.
On commence la journée par un bon breakfast dans un diner, Betty's Oceanside diner. La suite du programme est de faire autant que possible le trajet de la 49 mile drive. La voiture nous emmène par l'Oakland Bay bridge et nous nous arrêtons au gré de nos envies. Nous connaissons déjà San Francisco et n'avons pas de plan de visite particulier, en dehors de suivre plus ou moins cet itinéraire. Le temps ne s'améliore pas très vite et lorsque nous arrivons à Twin Peaks c'est brouillard et vent, un beau temps de novembre.Ce n'est pas mieux vers le Golden Gate
Il fera finalement beau dans l'après midi.Le soir nous retrouvons notre fille et son mari chez elle.

 

Le samedi 29.7 et le dimanche 30.7 seront consacrés à des activités en famille, avec une excursion à Point Reyes, une balade à pied à travers le campus de l'Université et sur les hauteurs de Berkeley.

Lundi 31 Juillet

 

Aujourd'hui nous allons prendre le camping car réservé chez CruiseAmerica.

 

Je leur ai téléphoné samedi, comme requis sur mon voucher pour fixer l'heure, et à ma grande surprise, on me propose 8h du matin. Je demande d'abord s'il n'y a pas erreur, car nous n'avons pas pris l'option payante pour avoir le véhicule le matin. Non, non pas du tout, mais bon... 8h alors que nous sommes à plus d'une heure de route et que nous devons rendre la voiture à Hertz, c'est un peu tôt. On convient de 9h30.
Bien sûr brouillard en se levant à Berkeley, qui se dissipe assez vite à mesure que l'on roule vers le sud, CruiseAmerica se trouve entre Newark et Fremont. J'ai loué la voiture chez Hertz car j'avais vu qu'ils avaient aussi une agence tout à côté de CruiseAmerica, dans le lobby de l'hôtel Hilton tout proche. Retour rapide de la voiture. Je n'avais rien prévu pour le jour où nous rendrons le campingcar, et voyant que CruiseAmerica n'a pas de navette pour San Francisco, on décide de réserver une voiture chez Hertz pour le retour. L'employée de Hertz, très aimable, nous conduit chez CruiseAmerica pour que nous n'ayons pas à traîner nos valises sur les 400m qui nous en séparent.Ce sens du service à la clientèle, c'est vraiment agréable.
Formalités d'usage chez CruiseAmerica, on nous demande si on a bien regardé la vidéo envoyée par lien YouTube, on est sage, on l'a fait, d'ailleurs elle est bien faite. On s'installe donc dans notre C19. Il n'a pas beaucoup de miles (21'000) mais il donne déjà des signes de vieillissement accéléré au niveau des fauteuils. Pas beaucoup de place pour les rangements, soute riquiqui, même pas de place pour les sièges d'extérieur qu'il faudra garder au pied de la table à l'intérieur.
Et le kit matériel cuisine/vaisselle, pour 100$, est assez minable. Le principal, quand même, est que nous n'aurons aucun problème de moteur, de pneus ou de frigo (vécu sur une autre location, c'était vraiment trèèèès ennuyeux)
Du coup on est très en avance sur notre programme, j'avais prévu la journée avec une prise du véhicule dans l'après midi, et une nuit à Sacramento. Sur le coup de même pas 11h on est en route. Comme j'ai réservé- et payé- à Sacramento, pas de changement de programme, mais cela nous permet d'aller dans un mall à Sacramento, où l'on va manger thai à la food court, profiter du très bon wifi pour envoyer un petit signe à toute la famille, et de faire les achats pour les cadeaux aux enfants. On dévalise Aéropostale, que nous aurions eu de la peine à trouver plus tard, et Walmart pour remplir nos armoires et frigo.
Installation au camping de Sacramento West. C'était un KOA en 2009 quand nous nous y étions arrêté, il est toujours moche, les arbres ont un peu poussé, mais ce n'est que pour une nuit.

 

Mardi 1er août: Lassen Volcanic Nat. Park

 

Le road trip commence vraiment aujourd'hui.
Il fait beau et très chaud. Nous quittons Sacramento par la I-5, dans l'intention de la remonter jusqu'à Red Bluff, puis de se diriger vers le parc de Lassen, qui m'a été recommandé par Itat (merci!). Je recharge mon Iphone sur la prise allume cigare, il devient tout chaud, l'écran tout noir et le smartphone tout mort. C'est vraiment la barbe, j'ai un 2ème smartphone, mais le meilleur GPS était sur l'Iphone, de même que tous mes contacts, et les 3G de data que j'avais acheté à Swisscom. J'essaie à plusieurs reprise de le rallumer mais il faut se rendre à l'évidence, il est HS.
Avant de partir j'ai surveillé la date d'ouverture de la route qui traverse le parc, qui a ouvert finalement très tard, le 27 ou le 28 juillet, heureusement, car sinon il aurait fallu faire un assez long détour, sans compter qu'on n'aurait pas pu visiter le parc.
Achat du pass à l'entrée du parc puis pic-nic sur le parking du Visitors'center en arrivant. On va voir quelle balade est faisable. On voulait faire Bumpass Hell, c'est raté le trail est fermé.
On suit donc la route, en s'arrêtant à Sulphur Works,puis au lac Helen, qui est encore gelé, ce qui donne des couleurs absolument magnifiques.n peu plus loin on s'arrête à Kings Creek et on commence la balade, mais il se met à tomber quelques gouttes, le paysage y est finalement assez banale, et ne sachant pas si l'orage va s'intensifier, on rebrousse chemin. Finalement il ne tombera que quelques gouttes.En cours de route on s'arrête pour parcourir un sentier didactique sur les éruptions et les roches volcaniques et on arrive à Manzanita Lake, où on a réservé une place de camping. Il est quasiment plein. On s'installe sur un vaste emplacement dans les arbres. Ce soir ce sera barbecue, puis une promenade vers Reflexion Lake,où une biche peu farouche se laisse photographier comme une star.

 

Mercredi 2 août: en route pour Crater Lake

 

Il fais très frais au réveil dans le camping car. L'air du matin est rentré largement par toutes les fenêtres ouvertes dans la tiédeur de la soirée et on réalise que les couvertures fournies avec le kit sont un peu limites. Il fait très beau et on quitte assez tôt le camping de Manzanita, pour rejoindre Crater Lake ce soir, et nos premiers pas en Oregon, un état qui ne figurait pas encore à notre tableau de chasse.
Heureusement que dans ces parages un GPS n'est pas très nécessaire, la carte routière fait parfaitement l'affaire. Cette aventure de l'Iphone renforce mon mari dans sa méfiance envers la technologie et l'informatique omniprésentes. On traverse des zones très boisées, puis des régions de prairies et d'élevage.Vers midi nous arrivons à Klamath Falls. Nous avons prévu de nous y arrêter pour y visiter le musée Favell. Comme c'est l'heure de déjeuner, on se met à la recherche d'un diner ou d'un endroit sympathique. On trouve un endroit très agréable, mi resto-mi salon de thé très accueillant.On y mange de bons burritos et... il y a du wifi. Cela me permet d'envoyer un message sur le seul numéro de portable que j'aie mémorisé, celui d'une de mes filles, pour l'avertir qu'il faudra passer par le smartphone de secours, dont personne n'avait le numéro, et lui demander de m'envoyer une liste des numéros de portable de tous nos proches. Je peux aussi télécharger what's app et ainsi je pourrai continuer, s'il y a du réseau, à envoyer un petit signe de vie de temps à autre.
Après le repas nous faisons une promenade dans Klamath Falls,il fait très chaud, c'est bien agréable, et reprenons le campingcar pour nous rendre au musée Favell. On y trouve la plus grande collection de pointes de flèches.... ce qui ne nous passionne pas forcément. mais c'est un petit musée très attachant, qui a des vitrines consacrées à tous les aspects de la vie quotidienne des premiers occupants de la région, et surtout il y a une exposition de photographies d'Edward Curtis. Ces portraits sont fascinants et nous passons beaucoup de temps à les contempler, leurs regards le plus souvent tristes nous interrogent au delà du siècle qui nous sépare d'eux. Nous ne sommes pas dérangés par la foule, il n'y a personne d'autre que nous. Pas d'images car les photos sont interdites.
Après cette visite nous reprenons la route pour Crater Lake, qui n'est plus très loin, une quarantaine de miles, en longeant le lac sur une partie du trajet.

 

L'air sent la fumée. Il y a 2 feux actifs non loin d'ici, sans compter les feux de Colombie Britannique. Après le repas, pendant lequel des cendres pleuvent, nous décidons d'aller faire une promenade, les couleurs du ciel à travers les nuages de fumée sont dangereusement belles

Cependant notre promenade s'interrompt assez vite: un agent du parc qui s'éloignait en voiture, fait demi tour et nous hèle: have you got your spray???? euh... non. Il nous conseille de retourner au camping afin d'éviter de rencontrer un ours, le coin où nous nous trouvons serait propice à une rencontre....

 

Jeudi 3 août: Crater Lake

 

il fait beau et chaud dès le réveil. on se rend au Visitors'center car il comporte un office de poste et nous avons besoin de timbres pour les cartes postales. On y flâne un peu car il y a toujours des informations à glaner ou des livres intéressants à feuilleter.
On continue en direction de Rim Village, mais on réalise que nous sommes un peu juste pour l'essence. Comme la seule pompe du parc est à Mazama Village on rebrousse chemin pour aller faire le plein. Ca ne va pas vite, car il n'y a qu'une pompe.
Re-départ et nous voilà enfin en vue du lac.....et là grosse déception car la fumée des feux ne permet pas de voir tout le lac. Par moment dans la journée la couche de fumée va varier et on verra un peu plus ou un peu moins. Les photos rendent mieux que ce nous voyions en réalité.On commence le tour du lac, par la West Rim drive.
Arrêt pour faire la petite balade de Watchman Tower. Il y a des nuages de papillons orangés qui volent de partout, et s'agglutinent sur les reste de neigeEn poursuivant la route nous ne nous arrêtons pas pour faire la descente vers le bord du lac : c'est midi, il n'y a pas d'ombre, il fait très chaud et en plus il y a beaucoup de monde à cet endroit là et nous ne trouvons aucun stationnement. Je ne regrette pas de ne pas avoir pris le tour en bateau car la visibilité est vraiment trop mauvaise pour en profiter pleinement.
Un peu plus loin nous trouvons une aire où il n'y a personne et nous en profitons pour pic-niquer. D'ailleurs, une fois passé la zone d'où part la descente au bord du lac, il n'y a plus grand monde.
En poursuivant la route on arrive au petit sentier des Pinnacles, que nous parcourons.Pour finir la journée on retourne à Rim Village pour la montée à Garfield Peak. A mi chemin je m'arrête, il y a un passage qui me donne le vertige.Mon mari finit l'ascension, il fait la balade en 1h30. Les durées prévues de balades nous semblent souvent sur-estimées.
Le bulletin du jour sur les incendies avertit qu'un des feux se rapproche, mais ne devrait pas menacer le parc.......s'agit-il d'une appréciation erronée, d'un optimisme invétéré ?? Réponse demain

 

Vendredi 4 août: direction Bend

 

Il fait toujours aussi beau et chaud.
L'étape du jour doit nous conduire à Bend. Après quelques achats au magasin de Mazama- dont une clochette à ours- on se dirige vers Village Rim pour prendre la West Rim drive et sortir du parc par le nord..... et bien pas du tout. La route est barrée, fermée au trafic. Malgré les avis rassurants d'hier, le feu se rapproche, il y a trop de fumée. Heureusement la route par la rive est est encore ouverte, de même que la sortie nord.
Quelques jours plus tard il y aura une menace d'évacuation de Village Rim et à fin août pour Mazama Village.
On prend la Cascade lakes scenic byway. Assez jolie route, mais rien de transcendant non plus.On s'arrête pour les sandwiches de midi près de Elk Lake Station, l'ancienne demeure d'un garde forestier et on va faire quelques pas vers le lac.En arrivant dans la périphérie de Bend on met le cap sur le High Desert Museum, qui présente des collections en rapport avec les natives de cette région et la conquête de l'ouest. C'est une halte agréable et instructive, à défaut d'être bon marché, 20$ par personne.De là on va à notre camping, dans le Tumalo State Park, très bon camping. Nous nous renseignons auprès de la ranger sur les possibilités de parking dans le centre de Bend. Elle nous conseille de mettre le cap sur les environs de la bibliothèque municipale, ce que nous faisons après un arrêt provisions au Safeway. Bend a un petit centre ville très sympathique, très touristique aussi, nombreux bars, restaurants, galeries et magasins de souvenirs. C'est touristique mais pas trop. On essaie un resto qui sert des plats péruviens.

 

Samedi 5 août: Smith Rock State Park

 

Ce matin direction Smith Rock State Park. On quitte notre camping en pensant prendre la 97, et au bout d'un moment, on réalise qu'en fait on est sur la 20 et qu'on s'en éloigne. Je branche le GPS et on arrive sans encombre. le paysage est beau, ce sont surtout des ranches et des pinèdes, et au loin on suit du regard tous les pics volcaniques qui cernent la région Les roches rouges du parc surgissent brusquement de la plaine jaunie par le soleil.On se gare, paye notre écot et on passe prendre un plan au visitors'center.
Un volontaire fait admirer un des charmants occupants du parc ( un serpemt) . Je n'aurai au moins pas besoin de ma clochette à ours, il n'y en a pas ici.Il fait probablement plus de 35°, on attaque la visite du parc par Misery Ridge. je tire pas mal la langue, surtout à cause du dénivelé assez brutal dès le départ,. Une fois arrivés en haut on continue le tour du parc par Mesa Verde trail et River trail, en admirant les grimpeurs sur M!onkey! Face.On est de retour au campingcar pour le pic nic de midi. Les chaussures de marche ont quelque peu changé de couleur....tout est recouvert de poussière rouge.Il n'y a personne au parking des camping car, on peut profiter de la table disposée sous le seul arbre.
On profite de ne rien faire pendant un bon moment puis roule jusqu'à Sisters, une petite ville western ripolinée pour les touristes, mais c'est bien agréable d'y déambuler, on prend un café froid, mon mari une pâtisserie sicilienne (cannolo) qu'on ne s'attendait pas à trouver ici, et une glace pour moi.De retour au camping on se met en mode "total repos", lecture et BBQ du soir.

 

Dimanche 6 août: John Day

 

Tiens, pas de soleil ce matin en se levant. Il fera son apparition voilée un peu plus tard et il fera aussi chaud que les jours précédents.

 

Nous quittons le camping du Tumalo State Park et prenons la 97. Arrêt à Redmond sur le parking du McDo pour profiter du wifi et consulter nos messages.
Nous n'avons pas de camping réservé pour ce soir, à tout hasard je lance un coup de fil au motel de Fossil pour savoir s'il y a de la place pour ce soir pour notre petit camping car. No problem.
En route pour Pineville où l'on fait le plein, à vrai dire on le fait tous les jours, l'engin est assez vorace, c'est entre 50 et 60$ à chaque fois.
Premier arrêt à Painted Hills. le ciel est toujours voilé par les fumées de Colombie Britannique.

Il y a une aire très bien aménagée pour le pic nic, tables sur une pelouse bien ombragée, on en profite.
Le prochain arrêt est pour Mitchell, qu'on ne présente plus sur VF.Le trajet se poursuit vers Sheep Rock, on visite le musée paléontologique du visitors'center t on fait ensuite un arrêt sur le site de Foree,où nous sommes tous seuls. Un peu plus haut que le parking se trouve un point de vue sur les multiples couches géologiques- 66 parait-il.
On arrive à Fossil.
Je comprends tout à coup mieux pourquoi il n'y avait aucun problème de place- quoiqu'il y ait quand même 3 autres campingcars sur le camping: la ville porte bien son nom, nous n'y verrons personne, on dirait une ville morte. Le camping est d'ailleurs assez peu engageant, tout comme son propriétaire qui est bien décati, il me dit que que la ville est comme cela tous les dimanches et lundis?? Pas envie d'y attendre le mardi. Mais il y a de quoi vidanger, prendre de l'eau et de l'électricité, c'est le principal. Comme cela fait environ 6 jours que nous n'en avions pas, nous sommes contents de pouvoir recharger nos divers appareils et la powerbank qui nous a permis de tenir jusque là.
Surprise le soir, après ma toilette, je constate une grosse flaque d'eau claire sur le plancher. C'est notre réservoir d'eau propre qui fuit quand il est plein......Dorénavant nous ne le remplirons plus qu'aux 2/3. Ce camping car est plein de surprises, nous nous sommes rendus compte depuis le début qu'on ne peut pas ouvrir la porte depuis l'intérieur, on doit passer par les portières pour l'ouvrir depuis l'extérieur. Nous avons aussi les éclairages intérieurs qui clignotent quand on utilise la pompe à eau.....On espère que les surprises vont s'arrêter là.

 

Lundi 7 août: Gorges de la Columbia

 

Le temps reste immuablement beau et chaud, avec un ciel toujours un peu laiteux.

 

Nous quittons Fossil, sans avoir vu âme qui vive, et quittons par la 19. Il n'y a quasi personne sur cette route, qui traverse des paysages de collines tantôt prairie, tantôt broussailles de sauge et des champs de céréales.Halte à Condon, une petite ville dans son jus, tout à fait sympathique où les bâtiments en brique arborent des dates de construction autour de 1900. Le temps s'y est effectivement arrêté.On rejoint finalement la 84 qui longe la Columbia River.
Première halte au Rowena View Point d'où la vue est magnifique, et nous en profitons pour manger nos sandwiches de midi avec ce panorama.On reprend la I-84, qu'on suit jusqu'à la sortie 35 pour prendre la historic 30, une des premières grandes voies de circulation construites dans les années 30, mais dont les dimensions sont celles d'une petite départementale.L'idée était de s'arrêter aux chutes d'eau, dont la plus célèbre est Multnomah Fall. Mais il y a tellement de monde qu'il est impossible de se garer pour la voir. Nous réussissons à stationner pour aller voir la première chute, qui n'a rien de très impressionnant, mais ensuite c'est mission impossible, il y a des embouteillages partout.
Un peu déçus nous poursuivons jusqu'à la halte prévue ce soir à Portland. Grande buanderie qui était juste ce qu'il nous fallait ce soir. A la lecture de plusieurs récits sur VF j'avais décidé de faire l'impasse sur la visite de Portland, et demain nous continuerons en direction du Mt St Helen.

 

Mardi 8 août: Mt St Helens National Volcanic Monument

 

Nous quittons le camping de Portland, qui nous a servi d'escale technique buanderie et plein du frigo, pour continuer la remontée vers le nord par la I-5, qui n'est pas trop chargée. Le temps est toujours sec, le ciel un peu brumeux ce matin.
A Castle Rock on quitte par I-5 pour la 904 qui file à l'est vers le Mt St Helens.
Arrêt à la station service puis nous voilà arrivé par une jolie route boisée.

 

Premier arrêt pour le visitors'center où est diffusé un film qui retrace l'éruption et où l'on visite aussi une intéressante exposition sur l'explosion du volcan, sa géologie, c'est bien présenté et nous occupe un bon moment.

Après les sandwiches de midi sur le parking nous entrons plus dans le parc, pour remonter jusqu'à l'observatoire de Johnston Ridge. Et arrivés là.... comment dire, on se demande un peu où est le Mt St Helens.

En écarquillant bien les yeux on devine une vague silhouette dans la brume, les feux de Colombie Britannique fument toujours autant et les fumées enveloppent tout le cône du volcan. A tout hasard nous demandons aux rangers si la vue va s'améliorer au fil de l'après midi. La réponse n'est pas encourageante: oh non, on le voyait beaucoup mieux ce matin..

 

Il y a de nombreuses souches, vestiges de la forêt qui a été soufflée par l'explosion

 

On redescend la route et on va au Coldwater Lake, dans l'idée de visite le Science Center. C'est notre journée chance, c'est fermé. On fait une petite marche en longeant le lac, j'agite ma clochette anti ours. Ce lac a été crée par l'éruption.C'est la fin de l'après midi et nous allons nous poser sur notre emplacement de camping, au Seaquest State Park.Espérons que demain au Mt Rainier il y aura plus de visibilité.

 

Mercredi 9 août: Mt Rainier

 

Départ ver 8h30 du camping de Seaquest, on retourne prendre la I-5, puis on bifurque sur la 706. il y a pas mal de brouillard, ou est ce de la fumée, on n'est pas très optimiste pour notre visite au Mt Rainier. A Ashford on s'arrête pour faire le plein, il n'y a pas de pompe dans le parc, le ciel se dégage.

 

Un peu plus loin, halte pour un café sur une rest area. Un camping car s'arrête près de nous, ce sont des allemands qui descendent du Mt Rainier. Ils nous disent avoir eu un temps magnifique et une bonne visibilité, bonne nouvelle.
De fait, le soleil brille lorsqu'on passe le portique du parcet peu après le Mt Rainier, apparait dans toute sa majesté-Arrêt chez les rangers à Longmire, pour s'informer sur les balades conseillées dans le secteur de Paradise.Il nous conseille de faire Skyline trail. Il nous parle du temps, il n'a pas plu depuis 57 jours, ce qui semble est un record absolu et il espère que les prévisions de pluie pour dimanche se réaliseront.On prend la route pour aller à Paradise. il y a des travaux su la route, et une circulation alternée assez longue, nous attendons plus de 30 min avant de pouvoir poursuivre. On trouve à se garer sur un des parkings les plus éloignés, il y a beaucoup de monde. Après avoir mangé nos rituels sandwiches de midi, on se dirige vers le départ du trail. C'est très raide au départ, vraiment raide, ça laisse le temps de bien observer la prairie fleurie.Je n'ai jamais vu une prairie aussi fleurie, une variété incroyable de plantes, c'est une vraie splendeur botanique. Il y a beaucoup de monde sur le chemin.La suite du chemin a l'air de traverser des zones plus pierreuses que fleuries et vu l'heure et la distance à couvrir pour finir la boucle, on décide de revenir sur nos pas. De retour à Paradise, on entre dans le grand hôtel pour boire quelque chose et admirer la construction réalisée avec les troncs de la région. En hiver l'hôtel est fermé, et la neige monte jusqu'au mansardes.

C'est comblés par notre balade et la vue sur le Mt Rainier que nous descendons à notre camping, nous avons une place à Cougar Rock. Il fait très bon, nous mangerons dehors.

 

Jeudi 10 août:Mt Rainier

 

On reste dans le parc du Mt Rainier toute la journée.

Il fait toujours aussi beau.

On prend la route, passe vers Paradise. Tôt le matin il n'y a pas trop de monde sur la route et les travaux n'ont pas encore repris, il n'y a pas de circulation alternée à cette heure là.
Le premier arrêt est pour Reflexion lake.Le deuxième arrêt est pour Grove of the Patriarchs, on fait la promenade sous les grands arbres.on arrive à Sunrise, il y a beaucoup moins de monde qu'à Paradise et nous n'avons aucune difficulté à trouver un parking. Il y a un campingcar immatriculé dans l'Isère sur le parking.On se lance dans la balade pour Mt Fremont Lookout. Dans la montée qui suit Frozen Lake,

il y a un passage taillé à flanc de montagne, le chemin n'est pas très large, et le vertige me joue à nouveau un mauvais tour. Je m'arrête là et mon mari continue la marche. Lorsqu'il revient nous retournons vers Frozen Lake et nous installons pour le pic nic. Mon mari a envie de se dépenser encore, il part marcher sur un autre sentier et moi je vais admirer le troupeau de chèvres des montagnes qui campe sur une plaque de neige et je les mitraille.Au retour vers le camping nous faisons encore halte aux Narada Falls

 

Vendredi 11 août. direction Seattle

 

Grand beau temps dès le lever. Nous quittons, avec un peu de regret ce parc, mais conscients d'avoir eu la chance de la visiter dans les meilleures conditions possibles.
Avant de sortir définitivement, arrêt à Longmire pour visiter le petit musée.Nous croisons un nombre impressionnant de voitures qui convergent vers le parc. L'avertissement d'éviter ce parc pour les week-end est très judicieux.
En route pour Seattle on s'arrête au bord de la routepour acheter des Mt Rainier cherries,

originales, rouges et jaunes, crées, me dit la vendeuse, dans la région il n'y a pas très longtemps.
En arrivant dans la grande zone urbanisée Tacoma-Seattle on se retrouve dans des bouchons à n'en plus finir. Arrêt pour faire des courses dans un Walmart. Quand nous en sortons, il est midi, et il nous reste 50km à faire.... mais cela prendra pratiquement 2 heures.On a le temps de voir des publicités inhabituelles..

 

Notre camping, qui ressemble plus à un parking qu'à autre chose, se trouve à Bellevue, une ville de cette grande conurbation. Mais il a le mérite d'exister à distance à peu près raisonnable d'un transport en commun. Les sanitaires sont très très bien.
On décide donc d'aller passer l'après midi à Seattle. La réception du camping nous a remis un plan, qui ressemble à un jeu de piste, nous fait passer plusieurs ponts au dessus de l'autoroute. On finit quand même après plus d'un mile à rejoindre l'arrêt du 554. Nous réalisons vite que ce plan est idiot et qu'il y a une route beaucoup plus simple à suivre pour rejoindre le camping.Le bus nous dépose en 30 minutes environ au centre de Seattle. Nous descendons sur Seneca et nous dirigeons vers les jetées,avec l'arrière pensée de prendre le ferry pour Bainbridge Island. Mais en voyant l'état laiteux du ciel et la visibilité très mauvaise, nous renonçons, on se promène sur la passerelle de ce pier,puis on remonte en direction d'Olympic Park. Nous trouvons que ce viaducqui se trouve entre l'océan et la ville est une monstruosité, et enlève beaucoup de charme.Il est un peu tard quand nous arrivons au parc, qui est signalé comme fermé, mais néanmoins on peut y faire un petit bout de chemin,avant de revenir vers le centre ville, pour y chercher un resto....qu'on ne trouvera pas. Nous ne sommes peut-être pas dans le bon quartier, mais il n'y a que des bars. A force de tourner en tous sens, on se résout à aller au Mc Do avant d'aller prendre notre bus et rentrer à notre camping, avec une première impression assez mitigéede Seattle, nous ne sommes pas séduits par cette ville

 

Samedi 12 août: Seattle

 

 

La météo est pessimiste pour demain, de la pluie s'invite au programme, donc on décide de faire des visites en extérieur aujourd'hui et de garder les musées pour demain.

 

D'ailleurs ce matin le temps est un peu couvert et très frais, mais à partir de 11h il fera beau.
On marche jusqu'à l'arrêt du bus 554 et on descend vers la bibliothèque,

un bâtiment assez remarquable qu'on essaie de photographier.
De là on se rend à Pike Place, au marché.On flâne un moment, il y a beaucoup de monde c'est samedi. C'est une ambiance sympa, mais qui n'est pas aussi "exotique" pour un Européen que pour un Américain.
On continue à marcher en direction de Pioneer sq et on fait le tour proposé par le LP,avec une petite incursion dans Chinatown pour mange dans un resto de nouilles.

 

On cherche le musée du Klondike, qu'on a un peu de peine à trouver et dont la visite s'avère bien intéressante, la prospérité de Seattle ayant débuté à l'occasion de cette ruée sur l'or.
En sortant café et gâteau dans un Starbuck, puis nous reprenons notre bus.
Dans la soirée des gouttes tambourinent sur le toit du camping car...

 

Dimanche 13 août: Seattle

 

Alors, cette pluie, me direz vous, enfin??? et bien non, les nuages ont dû défiler pendant la nuit et le dimanche matin au réveil- pas très tôt, d'accord- il ne pleut pas. On se fait un gros petit déjeuner et on part assez tard prendre le bus de 11h15, qui nous pose en ville un peu avant midi.
Hier nous avions pas mal cogité sur notre programme, hésitant à aller au musée de l'aviation, mais finalement un peu compliqué à atteindre en transports en commun, tout comme les écluses à saumons.

 

Nous voilà donc arrivés au terminus du bus, à Westlake, on va repérer le point de départ du monorail pour tout à l'heure et on part en direction des piers en repassant par le marché de Pike St. Il nous reste quelques petits cadeaux à acheter, ce qui sera vite fait dans les boutiques des quais, puis au vu du magnifique soleil, nous allons nous attabler en extérieur chez Ivar's

pour goûter le clam chowder et des fish and chips. les mouettes attendent leur part. C'est un moment bien agréable.
On repart pour prendre le monorail et aller au musée Chihuly, près de Space Needle,que nous regardons seulement d'en bas, sur lequel nous avons finalement jeté notre dévolu. J'étais très méfiante.Nous avons vu des souffleurs de verre à Murano, et bien qu'admirant leur dextérité, je ne peux pas dire que j'aimais les résultats, souvent très kitsch. Le prix de l'entrée au musée me fait une peu tousser aussi, 30$ quand même. Et après... j'ai oublié tout ça. Jamais vu quelque chose de semblable... c'est juste une expérience entre l'onirique, le surréaliste, une absolue beauté, une magie d'harmonie, de couleurs, c'est quelque chose qu'il faut voir.Rien que pour ça, il faut aller à Seattle.
Après tout cet émerveillement nous nous promenons dans le parc, arrêt vers la fontaine qui varie en intensité,puis on reprendre le monorail pour se retrouver non seulement au centre de Seattle, mais surtout en pleine manif. C'est le dimanche qui suit les tragiques évènements de Charlottesville et il y a des pro-T et anti -T qui s'affrontent près du marché de Pike st. Cela, nous ne le saurons que plus tard. Là ou nous sommes, des pro-T haranguent la foule, des anti-T agitent des slogans et les policiers sont entre les 2.Nous nous éloignons pour rejoindre l'arrêt du bus, chic il doit passer dans 10 minutes......tient il ne passe pas?? bon, le prochain est dans 30 minutes, attendons....on attendra plus d'une heure en fait, la faute aux échauffourées qui auront lieu vers Pike st, ce qui a bloqué toute circulation. Cependant nous avons de la chance, nous sommes pratiquement au début de la ligne, 2 arrêts plus loin, le bus est complet et beaucoup de gens restent à attendre encore le suivant.

 

Lundi 14 août: direction Whitbey Island

 

Nous quittons Seattle assez tôt sous un beau soleil. Nous avons réservé une visite de Boeing à 10h30 et le mail de confirmation stipule qu'il faut retirer ses billets entre 45 et 30 minutes avant l'heure. On ne sait pas trop à quoi s'attendre pour la circulation. Le gérant du camping pense qu'il ne devrait pas y avoir beaucoup de monde pour remonter vers le nord, à Everett, mais nous préférons prendre de la marge. Et de fait comme il y a quand même un peu de bouchons et que maps nous induit un peu en erreur, on prend la mauvaise sortie, d'où détour pour reprendre la bonne route......bon on arrive finalement en avance et on peut se prendre un petit café sur le parking de Boeing avant notre visite.

 

On retire les billets et on profite du temps qui reste avant le tour pour visiter l'exposition "Future of Flight". Pour le tour lui même il faut tout laisser dans une consigne, sacs à dos, portable, appareils photos etc. C'est bien rôdé à l'américaine, on commence par un film puis on embarque dans un bus avec notre guide pour la visite des halles de montage. Ici c'est une usine d'assemblage, les diverses parties des avions arrivent d'autres usines et on construit les avions à partir de ces éléments pré-finis. C'est intéressant, on est un peu noyé dans les avalanches de chiffres.
En sortant de la visite on mange nos sandwiches sur le parking et on se met en route pour rejoindre Whitbey Island, notre seule incursion dans les îles du détroit de Juan de Fuca. Nous sommes partis 4 semaines, mais même avec pas mal de temps devant moi je n'ai pas pu prévoir d'aller sur d'autres îles. On peut accéder à cette île par un pont, c'était aussi pratique de ne pas avoir à prévoir trop de ferry. Arrivé à Coupeville nous flânons dans cette petite ville agréable,mangeons un bon peach pie sur une terrasse dans un jardinet clos. Nous rejoignons ensuite notre camping à Fort Casey, qui présente l'avantage de se trouver à côté de l'embarcadère du ferry pour Port Townsend que nous prendrons demain matin.Balade vers le rivage, en scrutant l'horizon car nos voisins de camping signalent avoir vu des orques. le temps que nous arrivions sur place, plus d'orques. Nous ne verrons "que" des phoques.

(Pour Future of Flight je ne crois pas qu'il y ait des audioguides. Il y a des panneaux explicatifs très complets et c'est une visite qui peut occuper une bonne heure voire plus, l'accès en est libre, contrairement au tour guidé. Pour le tour j'avais réservé à l'avance, car je voulais y être en début de journée. J'avais essayé sur le site internet, mais j'obtenais toujours la réponse que le tour choisi était indisponible. J'ai fini par leur téléphoner et j'ai fait la réservation comme cela, j'ai donné mon mail et j'ai reçu la confirmation. Si non, je pense qu'ils doivent garder quelques places libres, quand nous sommes arrivés, il y avait un panneau qui informait qu'il y avait des places pour le tour de 16h30. Le tour est guidé en anglais, je ne sais pas si on peut avoir un guide dans une autre langue. Je n'ai pas cherché, je comprends l'anglais comme le français. je suis tout à fait néophyte en matière d'avion donc cela m'a intéressée, mais je ne sais pas si c'est la même chose pour un connaisseur, car c'est vraiment une chaîne d'assemblage de pièces déjà montées ailleurs
Nous avons été vraiment tentés par le musée à Seattle, mais c'était vraiment trop compliqué avec les bus. Nous voulions voir celui de Tillamook, mais il ouvrait trop tard le matin....pas eu de chance

pour les avions)

 

Mardi 15 Août: direction Port Townsend et Hurricane Ridge

 

Réveil dans le brouillard ce matin. Nous avions mis le réveil sur le portable car nous prenons le ferry de 9h15 (enfin, c'est ce qu'on croit à ce moment là...) J'ai réservé dès que c'était possible notre passage pour Port Townsend.

Comme on a du temps après le petit déjeuner on part se promener sur les anciennes casemates de Fort Casey, on voit beaucoup de lapins et d'oiseaux, mais ni phoques ni orques. On sort du camping pour aller au départ du ferry. En arrivant à la guérite, je tends ma réservation. Le préposé me dit que nous avons de la chance car aujourd'hui ils n'embarqueront que les titulaires d'une réservation. Bon, très bien. On prend place dans la file et on attend. Un ferry arrive, décharge, rembarque et on reste à quai. On se dit qu'on sera sur le suivant. Oui, mais... pas de suivant, ni à à 9h15, ni à 9h30 ni.... Aucune info. Je cherche à me renseigner et je finis pas apprendre qu'il y a normalement évidemment 2 ferries pour assurer la ligne, mais que l'un deux s'est pris dans des filets la veille et est endommagé pour plusieurs jours. Donc un seul ferry assure la rotation et en plus il y a le brouillard qui ralentit la navigation.On finira par monter à bord et arriver à Port Townsend pour midi.
C'est une petite ville pleine de charme, bourrée de constructions victoriennes. Il y a la ville basse, où on arrive avec le ferry et où nous commençons à nous promener sous un soleil éclatant.On trouve un resto qui sert du clam chowder et du crabe, mais hélas un peu américanisé, servi sur un toast mais surmonté de fromage râpé gratiné.Après le repas et la balade au niveau du port, on monte à la ville du haut et on se promène entre les jolies maisons de bois colorées.A la sortie de Port Townsend on fait quelques courses au Safeway puis on roule en direction de Port Angeles où nous avons réservé une place au KOA.Je en suis pas une très grande fan des KOA, mais celui ci est sympa, nous avons un emplacement forestier très sympathique et les sanitaires sont très bien.Je prends le temps de profiter du wifi, et je suis bien contente de ne pas avoir eu de connexion avant, car je trouve un mail émanant des Washington State Ferries, m'informant de l'avarie du ferry et de l'annulation de toutes les réservations sur ce ferry (on était booké sur l'autre, ouf, et que les autres réservations seraient honorées dans la mesure du possible. Ca m'a évité une nuit d'insomnie si j'en avais été informée hier soir)
Le temps est tellement magnifique que nous décidons d'avancer sur le programme de demain et d'aller voir Hurricane Ridge. On s'arrête au visitors'center au bas de la route d'accès. Le ranger qui nous renseigne, nous entendant nous parler en français, nous dit qu'il le parle et continue ses explications dans un français très honorable. Il est si content d'avoir l'occasion de le parler qu'il nous raconte beaucoup de chose et nous prenons soudain conscience qu'une file s'est formée derrière nous. On prend congé et on monte à Hurricane Ridge. Et là, je vais laisser les images parler d'elles-mêmes......ce soir, on admire, demain matin on revient pour marcher.

 

Mercredi 16 août: direction Sol Duc

 

Ah, ce matin le ciel montre quelques nuages. On reprend la route pour Hurricane Ridge. Nous avons bine fait de monter hier après midi, ce matin il n'y a pas de soleil.On pense faire la balade de Hurricane Hill. Un panneau signale que les camping car n'ont pas le droit d'emprunter le dernier tronçon goudronné. Nous obéissons sagement et nous garons sur le parking principal du visitors'center. C'est un peu dommage, car cela rajoute 3km AR peu intéressants à la balade et nous demandons bien pourquoi car la route est large, et il y a 2 parkings avec des places qui auraient parfaitement convenu à un petit camping car comme le nôtre. Bref, on arrive au départ proprement dit du trail. Je n'ai pas trouvé cette promenade inoubliable, peut-être le temps gris-auquel nous ne sommes plus habitués!- n'aide-t-il pas. On rencontre des marmotteset des écureuils. Le temps nous semble de plus en plus menaçant et nous décidons de ne pas aller au bout. La pluie nous cueille sur le dernier kilomètre, mais ne durera pas très longtemps. C'est midi et nous mangeons sur le parking avant de reprendre la route en direction de lake Crescent. C'est un joli lac de montagne. il y a des travaux avec circulation alternée. Il y a un parking au bord du lac juste avant la queue, nous en profitons pour faire un arrêt café en admirant le paysage.Nouvel arrêt un peu plus loin à Marymere Falls, jolie balade en sous bois.Arrivés au bout du lac on s'enfonce plus avant dans le parc pour rejoindre le camping à Sol Duc. Cet endroit sera une déception. La forêt n'y est pas particulièrement belle (on devient difficile!). Le camping lui même est un parking sans charme. Bon, dodo, demain sera un autre jour.

 

Jeudi 17 août: toujours la Péninsule Olympique

 

Nous quittons le camping de Sol Duc sans regret. En longeant la rivière, le soleil nous offre de jolies vues sur la rivière, la Sol Duc.On rejoint la côte qu'on va longer jusqu'à Neah Bay Arrêt à Sekiu, une bourgade où il y a l'air d'y avoir plus de camping cars que de maisons proprement dites. Tout le monde est là pour la pêche. On se pose sur le rivage pour un café, après avoir fait une balade à travers les quelques rues.e temps est un peu brumeux, les vues sur la côte sont magnifiques. On ne peut par contre pas facilement s'arrêter, il n'y a ni accotement ni rest areas, la route est étroite et sinueuse.On arrive en vue de Neah Bay et on s'arrête au musée de la nation Makah, qui était le but de notre passage dans cette zone qui est la plus occidentale des 49 états.Le musée est bien fait, belle muséographie, qui met bien en valeur les objets illustrant la vie quotidienne de ce peuple. Il s'agit en fait d'un "Pompeï" makah, un village ayant été englouti par une coulée de boue il y a environ 500 ans, et retrouvé il n'y pas très longtemps. Les trouvailles des fouilles qui sont présentées là démontrent toute l'ingéniosité dont ils faisaient preuve pour tirer le meilleur parti d'un environnement pas toujours accueillant.Les photos sont interdites à l'intérieur.Après cette belle visite, nous retrouvons le soleil sur le parking, et allons jusqu'au centre du village, où se trouve le magasin général.On y trouve vraiment tout ce qui est nécessaire par ici, de la puériculture à la quincaillerie, en passant par tout un rayon de hameçons très jolis.
Après nos courses le bord de mer nous permet de nous garer pour nos sandwiches.
On reprend la route côtière dans l'autre sens et on rejoint la 101 puis la 110 jusqu'à Rialto Beach. Le plein soleil est revenu et après avoir eu un peu de difficulté à nous garer, les parkings sont assez petits, il y a pas mal de monde, nous pouvons aller longuement arpenter cette plage superbe.Juste après Rialto Beach, on s'arrête sur un parking le long de l'estuaire de la Sol Duc. L'endroit est sauvage, on observe 2 loutres, c'est encore une jolie surprise.Elles sont trop lestes pour que nous puissions les photographier. Nous avons prévu de dormir à Forks. Non loin du camping se trouve un diner,et comme on adore ce genre de restos, on ne boude pas notre plaisir et on va manger un bon hamburger pour clore cette belle journée.

 

 

Jeudi 18 août: toujours la péninsule Olympique

 

La météo avait annoncé de la pluie pour ce matin, il fait juste couvert lorsque nous quittons Forks. On se rend à Hoh Forest, le temps d'y arriver, le soleil brille et nous pouvons faire les 2 trails, assez courts, avec une belle lumière qui perce les feuillages, les mousses et permet d'admirer une quantité incroyable de nuances de vert et des arbres impressionnants.Certains arbres me rappellent une séquence de Fantasia (vieux dessin animé de Walt Disney, pour les plus jeunes qui ne connaitraient pas), où l'on voit des arbres se mettre à danser.

 

Dommage, nous ne voyons pas les Roosevelt elks, dont un troupeau habite ces bois.La ranger du visitors'center nous avait même mis en garde contre leur possible agressivité.

 

On repart, direction Ruby Beach. A mesure qu'on se rapproche de la côte, on voit une barrière brumeuse et lorsqu'on arrive au parking de la plage on est dans la brume. Coup de chance une place se libère juste quand nous arrivons, et nous pouvons descendre rapidement au bord de l'océan. Toute la plage est nimbée de brume, tout a l'air fantomatique, c'est un contraste avec la plage resplendissante hier, à Rialto Beach.On se promène un grand moment, puis on pique nique tranquillement dans notre camping car avant de reprendre la route, entre les arbres. Pour le lac Quinault, on prend la rive nord, trouvons un parking et allons marcher un moment sur les berges.C'est sympa, mais sans plus. On continue en direction de Ocean Shores.J'avais choisi cette étape juste pour couper la route, mais le guide disait que c'était une station balnéaire typique. On n'en a rien vu, hormis une succession de campings et resorts le long d'une côte très plate, bordée d'une plage immense, c'était marée basse et on apercevait à peine l'océan au loin, par contre on l'entendait toujours. Le gérant du camping qui nous accueille nous explique que là où se trouve le centre du patelin (pour autant que la notion de centre du village ait un sens aux USA), il y a beaucoup de monde en raison d'un derby régional de foot et qu'il serait difficile de s'y garer. On décide donc d'aller faire une longue promenade sur la plage.Il nous dit aussi, et cela me contrarie pas mal, qu'en raison de l'éclipse dans 3 jours les médias locaux diffusent des bulletins tous plus alarmistes les uns que les autres à propos des bouchons. Il pronostique que nous aurons du mal à poursuivre notre route vers le sud. On aurait bien fait un barbecue ensuite pour le dîner, mais toute la région est en burn ban en raison du temps sec, interdiction absolue de quelque feu que ce soit.

 

Samedi 19 août: de retour dans l'Oregon

 

Il fait très beau lorsqu'on se réveille, l'alarme du téléphone était réglée sur 7h. Les infos données par le gérant du camping hier soir nous ont un peu alarmés, nous avons 280 km environ à faire aujourd'hui et on aimerait voir autre chose que le parechoc d'une voiture juste devant nous.
On suit la route 101 qui nous mène à Hoquiam et Aberdeen. On peut comprendre que Kurt Cobain ait eu des problèmes de moral. Ce sont deux villes qui ont l'air totalement sinistrées. On s'arrête néanmoins pour faire le plein, et dans un supermarché qui a la bonne idée d'être juste sur notre route, et on continue sans regretter de ne pas visiter.A signaler: aucun embouteillage, et même peu de circulation....
Nous avons décidé d'aller à Ilwaco, pour visiter le Lewis and Clark Interpretive Center. Ce site fait partie du NP récemment créé en l'honneur de ces 2 explorateurs. Ilwaco est le site (ou proche du) où ils ont enfin atteint le Pacifique, avec l'aide de Sacagawea aussi, au terme de la mission qui leur avait été confiée par le Président Jefferson, en 1804. C'est une histoire qui a bercé ma jeunesse et cela me fait très plaisir de voir ce musée qui retrace chronologiquement le déroulement de l'aventure. Bref, une visite vraiment à recommander. Juste à côté du musée se trouve aussi un phare, auquel on accède par une petite balade. Nous mangeons nos formidables sandwiches rituels dinde-fromage de midi sur le parking du musée.On reprend la route en direction d'Astoria, passons le fameux pont sur la Columbia,qui marque le retour dans l'Oregon. Et toujours aucun bouchon...Nous n'avons pas prévu de visiter Astoria, c'est probablement une erreur d'après le peu que nous en voyons en la traversant.
La route 101 continue et nous rapproche de la côte. Et alors là, la côte de l'Oregon.... cela mérite tous les superlatifs qu'on lui attribue. Il y a beaucoup de belvédères aménagés pour profiter de cette merveille de la nature. A propos, j'avais lu le conseil qu'il valait mieux descendre la côte pour être du côté océan et du côté des parkings. C'est un excellent conseil, nous sommes ravis de l'avoir suivi.Arrêt à Cannon Beach, une petite station balnéaire tout ce qu'il y a de plus touristique, mais d'une manière sympathique et il est bien agréable d'y déambuler un moment, sans parler d'aller prendre un café avec un gâteau au chocolat tout à fait awsome pour mon mari et une glace pour moi.Il y a des parkings largement prévus, y compris pour les camping cars, et si je me souviens bien, gratuits.On continue notre descente de la 101 et on arrive à Tillamook. L'usine de fabrication du cheddar ne nous intéresse pas du tout. Nous avons grandi avec des visites scolaires à la fromagerie du Gruyère, ça ne doit pas être très différent. Notre camping est à environ 10 ou 15 km en dehors de Tillamook. On arrive et on s'annonce, voilà, c'est nous, on a une réservation. Oui, c'est comment votre nom? c'est XYZ. Ah? vous dites que vous avez une réservation? voui voui, on a même un mail de confirmation...Grand moment de solitude pour la pauvre réceptionniste qui ne nous trouvera jamais dans ses listes. Mais de toute façon on nous trouve un emplacement. Et ce camping est formidable. Il y a des lapins qui courent partout, des panneaux qui disent qu'il ne faut pas écraser les lapins. les sanitaires sont très bien, il y a 4 vraies petites salles d'eau, douche, WC et lavabo, avec de l'eau bien chaude. Et il y a un resto qui sert de la cuisine du Sud. Du coup on décide d'aller y manger. On est accueilli par Susie, ce doit être la patronne. Elle est très chaleureuse, environ 130kg dans un petit short en jean. Elle nous remet la carte, avec plein de plats du Sud, mais quand elle vient prendre la commande, en fait il n'y a qu'un plat disponible ce soir, c'est l'Alabama style pulled pork, servi avec du coleslaw, et une salade de pommes de terre à la mode du Sud.Pour finir Susie nous offre le crumble aux pommes et on discute un moment du Mississippi dont elle est originaire. Une journée parfaite.

 

Et, à propos, il y avait très peu de circulation aujourd'hui....

 

Dimanche 20 août: côte de l'Oregon

 

Grand soleil ce matin, la chance continue. On se réveille parmi les petits lapins qui courent partout sur le camping.
Hier nous avons vu un diner d'allure sympa en ville et on se dit que ce serait bien pour le pt déjeuner du dimanche. On retourne donc à Tillamook mais zut il n'ouvre qu'à 11h le dimanche. On prend donc notre petit déjeuner sur un parking dans le camping car, tout est fermé. On s'est aussi posé la question de visiter le musée de l'aviation à Tillamook, mais même chose, il ouvre tard et nous avons trop de route pour attendre son ouverture. Donc départ en direction de Netart pour suivre la route des 3 caps, en fait la partie nord de la route est fermée et il faudrait dire la route de 2 caps en ce moment. C'est joli, mais rien de très spectaculaire par rapport au reste de la côte. On s'arrête un moment à Tierra del Mar, près du cap Kiwanda,puis on continue la 101. Arrêt à Boiler Bay Viewpoint où l'on profite de pique niquer et où on aperçoit 2 phoques.Il nous semble que beaucoup de gens sont en train de s'installer pour l'éclipse prévue demain: les voitures sont chargées de sacs de couchage, matelas, glacières. Arrêt à Yachats dans l'idée de boire un café quelque part, mais beaucoup d'endroits sont fermés, on se contente d'une balade à pied et d'un café "chez nous".L'étape suivante est le phare de Heceta, on grimpe sur la colline qu'il couronne .La côte ensuite change, et ce ne sont plus que grandes dunes de sable. La brume arrive et nous ne trouvons notre camping de Sunset Bay State Park que grâce au GPS, rarement vu une telle purée de pois.

 

Lundi 21 août: fin de la côte de l'Oregon, Jedediah Smith/Redwood Nat. Park

 

Toujours un brouillard à couper au couteau. Si c'est comme ça toute la matinée, les amateurs d'éclipse vont être déçus....
Toujours grâce au GPS on retrouve la route, le temps se lève. On 'arrête à Bandon, qui est une petite ville toute mignonne. On voit des groupes se rassembler, équipés de lunettes spéciales pour l'éclipse. Nous n'en avons pas, et partout on voyait des affiches que les magasins n'en avaient plus. N'étant pas de grands fans d'éclipse, on s'est fait une raison.
On arrive à Port Orford où une grande esplanade domine la plage et le port.C'est bientôt l'heure fatidique et comme on n'a rien de mieux à faire, on prend un café, on se promène un peu et on discute avec nos voisins de parking. Ils ont une paire de lunettes en trop et nous la donnent. Et voilà, on pourra aussi regarder. J'ai essayé de faire une photo en braquant mon appareil sur le soleil, mais cela ne donne rien du tout.Avec les lunettes, par contre, on voit bien le croissant lumineux autour du gros disque noir (nous ne sommes pas dans la zone de l'éclipse totale, mais un peu plus au sud), d'abord en bas, puis le croissant remonte par la droite le long du disque noir. On remarque surtout une franche baisse de la lumière ambiante et une diminution notable de la température.
Au bout d'un moment on descend sur le port et on avise un petit resto qui sert du crabe.Ce n'est pas encore l'heure du déjeuner, mais on s'achète 2 salades de crabe à l'emporter pour notre midi, ça changera avantageusement des sandwiches dinde et fromage. La 101 plonge à nouveau dans le brouillard à mesure que l'on descend vers le sud.On passe la frontière de la Californie, avec contrôle sanitaire: nos quelques fruits et légumes obtiennent le droit de continuer avec nous.On arrive finalement assez tôt à Redwood Nat. Park, nous avons réservé une nuit au camping de Jedediah Smith. il est trop tôt pour avoir notre emplacement, nous mangeons notre crabe sur un parking à l'ombre des séquoias géants. L'après midi se passe en visite au visitors'center, suivie de promenades sous les grands arbres,Rétrospectivement, je me dis que j'aurais dû découper différemment notre visite de cette côte: la troisième étape était trop courte, Jedediah Smith ne demande finalement pas beaucoup de temps, on commence à avoir vu beaucoup d'arbres, et nous avions visité Sequoia Nat. Park en 2003. Nous aurions pu passer un peu plus de temps sur les régions visitées hier et avant-hier.

 

Mardi 22 août: retour vers San Francisco

 

Nous avons pas mal de route aujourd'hui, on se lève assez tôt et à 7h on est sur la route.

 

On s'arrête un moment pour voir la harde de cerfs de Roosevelt qui vivent là paisiblement.l y a toujours passablement de brouillard et il fait très frais.

 

A mesure que l'on se rapproche de San Francisco le temps se réchauffe, le brouillard se dissipe., les séquoias ont laissé la place aux vignobles.
On s'arrête au KOA de Petulama, où nous avions aussi fait une dernière étape lors de notre voyage en 2003, Albuquerque- San Francisco, à l'époque avec nos 4 enfants.

 

Mercredi 23 août: retour à San Francisco

 

Le soleil est de la partie. On doit rendre le camping car à Fremont, soit environ 100km.
On mettra 2h30 pour couvrir la distance.On retrouve les bouchons, qu'on avait oublié depuis Seattle.
On fait le plein, puis on passe chez Hertz pour les formalités pour la voiture de location que nous prendrons après avoir rendu le camping car.
Les formalités pour le rendre sont assez simples, mais nous ne sommes pas tout seuls et il y a un peu d'attente. Je détaille les divers soucis que nous avons eus avec l'engin, la dame en prend note, j'espère qu'ils en tiendront vraiment compte pour les suivant. Bonne surprise, elle ne dit rien quand je lui signale que nous avons cassé le couvercle en verre de la gazinière, ils ne nous la compterons pas.Quand nous avons refait nos valises (nous avions laissé les valises en dépôt chez Cruise America, car il n'y avait pas la place dans le campingcar pour les emmener avec nous), mon mari va chez Hertz à pied, c'est é 300m, et revient avec la Toyota Yaris que nous avons pour aujourd'hui et demain.CruiseAmerica se trouve dans une grande zone commerciale, il est 11h30, nous décidons de manger là, dans un resto chinois, car nous ne savons pas combien de temps il nous faudra pour arriver à San Francisco.Pour un prix ridicule, 6.95 et 7.5$, nous avons un repas complet, soupe, viande, riz sauté et légumes et un rouleau de printemps.
L'autoroute nous ramène vers l'Oakland Bay Bridge, et nous arrivons à notre hôtel un peu plus tard, nous avons réservé au Cow Hollow, sur Lombard St, adresse trouvée sur VF et dont nous n'aurons qu'à nous louer.On s'installe, la chambre est grande, on donne sur la rue mais ona des boules Quies pour la nuit.
On part à pied se promener dans la ville, où malheureusement le brouillard stagne. On remonte Lombard Street (le terme remonter prend tout son sens....) jusqu'à la partie sinueuse si célèbre.Ensuite on se rend sur Market st. Mon mari avait repéré dans le petit Futé un musée d'art asiatique, gratuit, dont le nom m'échappe, et qui est un ramassis d'horreurs de mauvais goût. On continue de flâner, allant jusqu'à Embarcadero.

Nous avons rendez vous avec notre fille pour le dîner dans un restaurant italien dans Financial District.
En rentrant à l'hôtel on se dit qu'on va faire le check in pour le vol de demain. Les réceptionnistes acceptent de le faire pour nous, afin de pouvoir imprimer les cartes d'embarquement.
On rentre les divers coordonnées et là.... stupeur, le site de Turkish dit que nos données sont fausses...On réessaie plusieurs fois, et finalement le réceptionniste téléphone à Turkish. Il s'avère qu'ils ont changé le N° de notre vol!!!!!!! et que nous n'avons pas reçu le moindre mail ou texto à ce propos. Heureusement il n'y a aucune modification d'horaire. Au bout d'une heure on arrivera finalement à être enregistrés, mais impossible d'imprimer les cartes d'embarquement, d'où nouveau téléphone à Turkish, la demoiselle que j'ai au téléphone parle un anglais un peu pénible, et je commence à être un peu agacée par ce cirque. Bon, on aura les cartes à l'aéroport.
Les deux réceptionnistes ont été vraiment adorables, nous les avons occupés pendant une bonne heure avec ce problème. Heureusement c'est le soir et il n'y a pas d'autres clients pendant tout ce temps à la réception.

 

Jeudi 24 août: direction Istambul

 

Toujours ce brouillard.
On va prendre le petit déjeuner dans un restaurant en contrebas de l'hôtel, le Home Plate.
Ensuite on retourne à l'hôtel pour boucler les valises et libérer la chambre. La voiture peut rester au parking jusqu'à 13h, ce qui est plus que suffisant pour nous. Ils sont vraiment très obligeant.
Nous allons jeter un oeil sur un musée qu'on souhaitait visiter, la maison Haas-Lilienthal,mais dont ce n'est pas un jour d'ouverture. En plus il y a des travaux, et c'est complètement fermé aux visites, donc pas de regrets. De là nous marchons jusqu'au San Francisco Maritime National Park,où on se promène un moment, avant de prendre le chemin du retour vers l'hôtel.
Direction l'aéroport, le GPS de Maps sur mon portable me joue des tours, chaque fois qu'on est arrêté à un feu rouge, l'application plante. Heureusement j'ai noté sur papier le détail du parcours avant qu'on parte de l'hôtel et on arrive sans encombre chez Hertz à l'aéroport.
Le reste, hélas, c'est le vol de retour, heureusement sans histoire. L'escale à istambul n'est pas trop longue, on a le temps d'acheter des baklavas. Turkish continue ses fantaisies, la porte affichée sur les moniteurs de l'aéroport sera changée sans aucune annonce, et c'est un peu par hasard qu'on s'en aperçoit en vérifiant qu'il n'y a pas changement d'horaire, étonné que la destination ne s'affiche pas à la porte où nous attendions.....
Bon on est bien arrivés chez nous.

 

Thats all, folks

 

 

 


Sissi57Sissi57 Publié le : Dimanche 22 novembre 2020 @ 05:56:21