Bonjour tout le monde,.
Le 26 Avril, Roissy, salle d' embarquement du vol " Américan Airlines " vers Miami:.. nous y sommes enfin. La carte d' embarquement en poche, les valises: ???.. quelque part, mais plus avec nous. Les formalités derrière nous, le stress du petit matin ou tout ce fait : évanoui.
Nous sommes beaucoup de " MSC " dans ce vol, et quasi tous dans la même zone.
Nous ne nous connaissons pas, mais nous nous reconnaîtrons sur le rassemblement de la sortie de l' aéroport, quasi les uns derrières les autres.
Les formalités d' usages pour rentrer aux US sont toujours au top.
Ces américains sont toujours les meilleurs :
- la plus longues file d' attente,
- la plus belle gestion de masse avec gestes et fortes voies intégrés, pour l' affectation depuis la file principale, aux files d' attentes individuelles des préposés de l' autorité suprême,
- le coup de dès sur l' amabilité du dit, pour :
- l' examen du passeport
- la photo (bien droit dans l' axe)
- les empreintes de tous les doigts....
et le OK final.... OUUUUUF : c' est fini... et ils sont d' accord ! . . . . Que la fête commence !
Rassemblement pour les cars, arrivée au navire,... classique.
Pour nous, inscrits en YC, l' embarquement est rapide et simple dès la descente du car.
Tout se fait sans vous. En 6 minutes, nous sommes a la conciergerie, notre " Suite " est prête,.... Nous y reviendrons, mais la mise en bouche est toujours aussi franche quant au niveau du service.
Nous quittons Miami a 20 h locale,... 6 heures du matin pour nous.
Dîner, Dodo, nous serons invités a un exercice de sécurité " au théâtre " le lendemain matin . . . . ça : pas mal !
Nous étions déjà sur ce Divina pour son arrivée a Miami, il y a plus d' un an.
Nous le trouvons vieilli, beaucoup de chaises longues des ponts, sont très marquées par les silhouettes américaines,
Certains bois d' habillages n' ont pas bien apprécié, cette année et demi sous un climat tropical, Les peintures sont nettes, mais l' impression ne correspond plus aux souvenirs que nous en avions.
Le fait d' avoir voyagé, entre temps sur le Préziosa, plus neuf, ( et plus beau a notre sens) en ajoute surement un peu.
Incontestablement, la vie a bord s' est " amèricanisée ".
Par la cuisine et les usages d' animations, le Divina,... MSC dirais je même, ne sont pas reconnaissables, même au YC pour la restauration.
L' impression dominante du genre sera sur l' animation, ou partout les équipes s' expriment en anglais, peu de traductions, ou au minimum. vous ne comptez pas.
Spectacle du soir :- 6 minutes de présentation, en anglais, avec plaisanteries intégrées (. . ? ) - 15 secondes pour le thème de la soirée sur les autres langues.
- Sur les ponts, dans les salons : Anglais (sauf quelques spécificités MSC : Quizz, Bingo)
La moitié des passagers était Européenne. . . . tant pis.
Curieuse aussi, l' attitude du directeur de croisière :
- quasi pas d' endroit pour danser le soir,
- Aucune musique dans les bars ou atrium pendant les spectacles au théâtre ??? !!! même pas un fond musical dans la sono générale.... Du MSC ? - ça : non.
Nous avons plusieurs fois traversé tout le bateau a 21 h 30 : - Rien ! . . . . Impressionnant, jamais vu (ou entendu)
Sur RCI, ou autres US : oui. . . . . La : - Non.
Les spectacles toutefois a la hauteur dans leur genre : variétés MSC toujours superbes, 5 ou 6 soirées " musique classique " de bons niveaux, hors le gugusse pour la présentation : - Bien.
Ce voyage sera modifié en cours de route.
A l' appareillage de New York, nous apprenons que du mauvais temps, ( du vent ) a dissuadé " MSC " de nous amener aux Bermudes.
Quelque part, ne pas se trouver embarquer dans des situations a forts potentiels de critiques, ensuite, est plus sage.
Il est peu concevable de critiquer certaines attitudes, et de s 'en prendre, aussi, a leur contraire.
Sur le moment : - du lard ou du cochon ? - il y a des hésitations.
Nous naviguerons donc pendant 5 jours, arriverons aux Açores le matin du 6, pour n' en partir que le lendemain a midi. (ça :- bien)
A Lisbonne, l' escale sera plus longue d' une demi journée, et nous rattraperons le calendrier contractuel a Cadix, après nous être déplacés a la vitesse d' un pédalo entre ces deux ports. . . sous un bon gros soleil, fort apprécié ici.
Notre axe de navigation trop haut pour des températures radieuses jusque la, représentant la plus grosse différence avec un retour des Caraïbes, ou il fait, en générale, plus chaud sous les basses latitudes.
La première escale nous amène a New York.
Nous commençons très fort: cette destination mythique, et son arrivée au petit matin depuis l' océan, la statue de la liberté chargée d' histoire et de symboles devant nous, vaut largement l' arrivée par JFK en avion.
Petit matin frais, mais qu' importe, le soleil se lève a notre arrière droit, et va éclairer la statue de la liberté... de face!
Manhattan en fond sous le ciel déjà lumineux, sans plus, rend l' instant féerique.
Réaliser ou nous sommes, et sur un paquebot, en ajoute une couche au détriment de la recherche du meilleur réglage de l' appareil photos, dans ces lumières et distances.
Terre a terre : - nous dirions qu' échapper les arrières plans de grues, de chalands et péniches de toutes tailles dans ce décors " historique " . . . . . occupe son homme dans ces oeuvres pour la postérité.
Au delà :
- du grand pont suspendu " Vérrazano ", en entrée de baie sur l' océan,
- puis de la statue de la liberté, plus loin a gauche ( vue de 50 / 60 m de haut, a hauteur des ponts.)
Le navire approche lentement de la pointe de Manhattan et de ses tours gigantesques, dont la première " World trade center ONE " dominant son site, aujourd' hui " mémorable ".
Nous nous engageons sur l' " Hudson river ", et remontons jusqu' " pear " 90, face a la 47 iéme rue.
Le navire s' engage par l' avant, face aux immeubles de Manhattan, sur les fameux quais en épis. . . comme dans toutes les images que j' avais dans la tête, de ce port, et jusqu' au naufrage du " Normandie " couché la, pas loin, a une époque.
A coté de nous, sur le quai aval, un "porte avions musée" des années 40, présente ses avions, d' un autre âge, plus ou moins récents.
Ceci sous notre balcon, nous sommes vraiment aux US, dans toute son imagerie historique et actuelle, le coeur de Manhattan en fond.
Nous avons retenu deux excursions " bateau " :
- la visite panoramique de la ville, de jour,
- " New York la nuit "!
Nous conservons la deuxième journée pour nous éclater nous mêmes dans la ville, fort de notre découverte de la veille, et de la manière de s' orienter facilement dans la ville, . . . . susurrée par notre guide. ( valable seulement quand il y a du soleil )
L' excursion de nuit vaut largement son prix. Fabuleux : avenues, ponts, vie de l' indigène avant son couchage, circulation a taxi jaune fondu dans le décors, avec bruitage de sirènes, et d' hélicoptères : - entre Ouhahou et pffffff, voir les deux !
Le bateau a 10 minutes de " central park ", tout droit par la rue en face du pear, ensuite, sur la 5 ou 7 ieme avenue. . . rallier les boutiques, magasins, sites, et autres projets du départ, épuise rapidement le pedibus que je suis, mais que de souvenirs.... et quel " baroufe" ces hélicoptères.. tout le temps, quasi partout, dès qui volent, d' autres: en point fixe : - un régal.
L' espace du " World trad center " de " 2001" est remarquable.
Les emprises exacts des 2 tours existent par le creusement dans le sol d' une cavité représentant environ 3 niveaux de sous sol.
Les parois de ces énormes trous sont noires et de l' eau descend sur les bords.
Au fond, au centre, une autre cavité, de taille beaucoup plus réduite est creusée de façon que nous ne puissions pas en voir le fond....
L' eau recueilli au fond du premier volume, disparaît ainsi. . . . dans les profondeurs. . . . Le symbole est très fort.
Un muret d' environ 1 m de haut, est recouvert de marbre ou sont inscrits en creux les noms des victimes. Il ceinture chacun de ses emplacements.
Qui : une petite fleure plantée dans le prénom, qui, un petit drapeau US, qui : - rien, . . . . témoignent d' une émotion.
A l' heure de notre visite, un détachement de " cadets " de la " Navy " aligné prêtait serment sur le site.
Sans commentaire.
A l' appareillage, nous passons devant le " paer " ou devait s' amarrer le " Titanic " en 1912.
Les anciens hauts portails de fer qui séparaient les quais de la 12 ieme avenue ont été conservés en hommage.
Ils ont peu " d' histoire ", mais eux, au moins : - ils l' a conservent. ( pardon : hors sujet )
A nouveau devant la statue de la liberté du haut de notre balcon a l' appareillage : - elle est a contre jour, devant le soleil couchant, comme contrariée de nous voir partir.
Et nous donc....!
Bon, si je ne m' abuse : - ce soir c' est Gala !.. ou c' était avant d' arriver ???..
21 soirées : nous nous mélangeons un peu les cravates. (oui, parce que les passagers s' habillaient, fallait pas rater sa penderie)
New York est désormais accroché a notre sillage,... ce dernier très fin : - nous sommes " en avant petite " (pour faire marin),
le cap au " 120 " (Sud Est) approximatif qui nous approcherait des Bermudes est : - long a venir ! ! !
Nous n' y viendrons pas !
Une communication de la passerelle, nous informe qu' une météo défavorable ne permet pas d' envisager cette escale avec un maximum de sécurité (ou quelque chose dans le genre), et que, pour le confort des passagers :
- nous faisons route vers les Açores directement.
C' eut été de la part de " l' animation " :- ils nous auraient surpris et aurait réussi, pour une fois, a intéresser tout le monde.
Mais non : - même pas la. . . . ce n' était pas un gag !
Chacun en pense ce qu' il veut, ce qu' il peut,... voir l' inverse.
Nous avons le temps : - 5 jours de mer minimum s' offrent a nous ce soir.
Le sujet se dégonflera gentiment tout seul.
Les Canadiens et Us de nos amis précisent, pour nous consoler, qu' au delà de la plage, la bas : - ???. . . . Nous ne pleurons donc plus.
Et effectivement, dans la soirée le vent devient plus fort. Nous avons un cap au 90, plein Est.
Ils n' ont peut être pas dit que des conneries (oh pardon).
Le lendemain, tous les ponts a gauche du navire, sont fermés.
Le vent par le travers pourra nous écraser sur les garde corps de la piscine, a droite, mais pas nous faire passer par dessus bord de l' autre coté, . . . doit s' agir d' une norme américaine.
Tous les ponts extérieurs fermés : - j' avais déjà vu. . . . Mais la moitié d' un même pont ? ? ? - Bah, c' est fait maintenant !.
Les 5 jours de mer promis se déroulent parfaitement bien.
Pas très chaud le matin, nous traversons cet Atlantique sur un axe beaucoup plus au Nord que celui des Caraïbes, et la température est moins constante, voir moins agréable. Il y a de chauds moments, mais rapidement remis en questions a courtes échéances.
D' expérience: de la Martinique, ou Ste Lucie, vous appareillez par temps chaud, et doucement, au fil des jours : c' est un peu plus frais que la veille, jusqu' a l' Europe.
La, c' est a partir de Lisbonne que nous avons réellement chaud, même le soir.
La vie a bord ressemble a celle des transats, ce qui est une bonne chose : - et s' en est une.
L' organisation " jours de navigation " a peine contrariée par la brutalité de cette absence d' escale devant nous.. les projets pour les Bermudes a l' eau, tout le monde se replace sur cette réalité.
Grace a un sympathique membre d' un groupe que nous formons, et a sa maîtrise de l' informatique, a l' approche des Açores :
- l' organisation d' une excursion commune, définie " pendant les jours de mer ", prend corps.
L' escale : de 8 heures du matin, a midi le lendemain, (confortable pour les retours de ballades sans soucis de rater le bateau), permet une ballade de 9 heures avec notre propre équipage.
Nous allons nous éclater.
Nous commençons par arriver sous un magnifique orage, dont les rafales de vents font ressortir du port le bateau avant son amarrage.
Cela se calme et nous nous retrouvons tous a quai, en pleine forme. Nous sommes 9 avec le chauffeur dont " le français " était très acceptable. . . . mais chi, mais chi.
Les Açores ont des caractéristiques assez proches de Madère, dans les dimensions, la hauteur des montagnes en moins,
Le passé volcanique plus présent, par des sites de boues chaudes, eaux bouillonnantes, vapeurs et odeurs de souffre.
L' île a une végétation plutôt débordante et riche, proche de celle de Madère.
Notre île, la plus grande l' archipel, est toutefois moins structurée pour le tourisme : - peu d' hôtels, et de vie typiquement estivale, comme la petite soeur. C' est une visite des réalités de la vie locale.
Nous partons donc a : 8 + le chauffeur, a la découverte de pratiquement toute l' île : 9 heures de ballades.
Visites, descentes, remontées, . . . les 4 points cardinaux ne nous échappent pas, pas plus que tous ce qui se fait en averses et bans de brouillards avec soleil intégrés.
Il ne fait pas froid. Le repas dans un établissement ou aucun autocar ne peut s' arrêter, nous propose un menu honnête pour 15 euros tout compris.
- Côtes escarpées ou s' écrase la houle. . . . de très loin sans obstacles,
- paysages tantôt " Vosges", verdure et forêts, . . . tantôt " Bretagne : - petites falaises, fond d' océan et plateaux vallonnés, voir " Macif central, l' été " ( la : - quoique )
- Lacs au fond de volcans assoupies, et la forêt au dessus du vert pâturage qui borde (... ou pas grand chose a cause du brouillard, . . . . mais " on " nous explique) l
L' endroit est sujet a réflexions pour un retour plus long... et calme. ( Bon, c' est quand même 1400 km a l' ouest de Lisbonne.) !
L' ambiance est très agréable.
L' entente sans défauts, le chauffeur / guide a la hauteur : - vraiment une excellente journée avec des découvertes et de la rigolade.
Merci tous, et notre organisateur, pour son initiative : - sélection du tour opérateur, et connexions multiples internet depuis le navire.
Nous rentrons, au bateau, a 19 h passées sans aucune pensée pour l' appareillage : - le " tous a bord " est a 11 h 30, le lendemain.
Lisbonne, Cadix, Barcelone, Naples,... puis Rome, sont dans les connaissances acquises de beaucoup, hors de nos amis US et Canadiens, que nous renseignons a souhait : - retour dans le passé pour eux : - centre ville, âges des immeubles, témoignages du passé, vie locale. . . .
Le passage du détroit de Gibraltar,... le soir, comme souvent, est pour eux d' un intérêt a priori aussi fort que Manhattan chez d' autres.
Le Yacht Club !
Promis : tenu.
- Arrivée a l' aéroport et formalités d' usages,
- vol,
- débarquement et chicanes des géants bleus avant le coup de tampon libératoire a Miami,
- regroupement des MSC et traversée a pieds de tout l' aéroport avant l' autocar,
- transfert sur ses autoroutes a voies très multiples et souvent en hauteur. . . .
- arrêt devant le terminal,
- descente du dit . . . " aux ordres ": (- " purée de nous autres . . . ", on s' est gouré : ce car la était pour un engagement dans les " Marines "...) - vous récupérez vos valises, comme tous le monde.. . . . pas longtemps :
- l' effet YC commence la !
Un dès est installé tout a coté des cars, les majordomes guettent leurs brebis : - ils ne les lâcheront plus avant les " verts pâturages " du top sail ; - ce grand salon panoramique avant, ou se vivront tant d' excellents moments ces 3 semaines.
Nous donnons notre pochette de documents,... ou " ils " nous les prennent, d' autres s' emparent de nos valises.
Point d' escalier: nous sommes amenés a l' ascenseur, rejoignons d' un bond un accès plus rapide dans les contrôles, légers et sans attente, des bagages a main, qu' ils ne sont pas arrivés a nous subtiliser.
Un salon attenant a la salle d' embarquement attire l' oeil par le premier Bar YC.
Le temps de commencer son rafraîchissement et de présenter sa " Visa " préférée, vous recevez votre " cruise Card ".... et nous continuons.
Le dernier contrôle des US, par simple vision de la carte MSC, et vous accédez a la passerelle, individuellement, guidé par un homme de la bande YC.
Accès direct au bas de l' ascenseur bateau : - la conciergerie vous reçoit avec le sourire.
Pour nous : 6 minutes après le début de la manoeuvre. Dehors, a transition est nette.
Le hasard fait que nous sommes reconnus par deux responsables de la conciergerie :
- qui sur le Divina a sa transat aller,
- qui sur le Préziosa a sa descente au Brésil en Novembre dernier
. . . deux autres personnels du top sail viennent nous saluer a notre entrée dans les lieux, eux aussi, déjà sur ce Divina a notre premier voyage.
L' arrangement, service VIP, et complicité " vieux clients ", laisse un incontestable sentiment de bienvenue, et rends favorable toutes les perspectives dans ces lieux.
Dans notre cabine, dite : - " Suite " ici, le notre Majordome se présente dans la foulée: - Bonjour... ect... ect.
" Parlez vous français ? " est ma première question. . . . . A entendre sa rapide présentation : - " Peu " est sa réponse.
Je demande donc un Majordome possédant notre langue,....
il se présentera 4 ou 5 minutes après, et nous passerons en revue: - les oreillers, - le journal du matin, - divers dispositions pour le demander, lui, et l' heure du dîner pour nous y accompagner au restaurant . . . usages, usages .
Le service est toujours irréprochable.
Cette qualité de service ne sera pas pris en défaut.
Nous ne descendons jamais tout seul. Nous sommes déposés en bas du terminal en un tour de main et sans attente.
Une invitation a....ou un cocktail de.. . : nous sommes pris en charge. Le moment venu, le majordome frappe a notre porte, en tenue " de rigueur ", et nous accompagne aux lieux.
De nos 4 expériences YC, les dispositions en place sur ce navire sont les meilleurs.
Nous pouvons toujours refuser, mais en fait :- pourquoi ?
Nous faisons " léger " pour l' accompagnement du soir au restaurant : - une fois ou deux pour " la satisfaction du responsable du service ", mais des membres sont acheminés tous les soirs jusqu' a leur table.
Top sail, One pool: - même service.
Dans votre chaise longue, ou votre fauteuil, très rapidement une sollicitation d' un personnel toujours dans une tenue irréprochable vous mets les papilles en éveil. Vous ne voulez rien : parfait, ils repassent dans la demi heure " des fois que vous aillez changez d' avis ".
Le restaurant, pour les initiés, est repensé sur ce bateau.
Au delà du corridor d' entrée, une petite salle s' ouvre, dont les baies a deux rangées de tables, séparent du pont et océan. Ce sont des tables de 2.
Sur tous les autres YC : la première rangée de tables étaient le long des baies vitrées, les convives face a face de chaque coté, directement sur la mer. La deuxième ligne, au delà d' un espace de circulation, offrait un alignement quasi identique, coté corridor, dont une barrière paysagée neutralisait les nuisances du cheminement vers la salle principal plus en arrière.
Sur Le Divina, cette première rangée de tables est éloignée des baies, pour placer les convives : - cote cote, dos a la mer. . . quasi face a ceux de la deuxième ligne dans les dispositions adéquates,... eux avec vue mer, vous devant!.. En gros :
- vue mer : du fond de la salle, mais des convives devant vous !
- assis près des baies vitrées : face a l' intérieur, le dos a la mer !
Les habitués identifiables a leur réaction.
Les menus nettement inférieurs aux habituels du lieu, proposaient, des plats " bons ", voir très bons, après recherche.
Pour résumer sans trop entrer dans le détail, je dirais que sur les meilleurs YC : -vous hésitiez, dans une même catégorie, entre plusieurs choix qui vous plaisaient bien, avant de passer a une autre séquence de menus...
Ici, l' hésitation correspondait plutôt a la sélection réduite pour la construction de votre repas avec des choix limités.
A noter également l' invasion du surgelé, la présence des sandwichs sur les menus... et les médiocres desserts aux pâtes (choux a la crème par exemple), souvent dures comme du décongelé vieilli. . .
Ou étaient ces produits frais cuisinées avec des sauces, ou fait " du matin " pour les pâtisseries ??. . .
Ce Divina entre autre dans l' autre sens.
Le pompon : pour les connaisseurs YC :
- " Cocktail de crevettes "... particulièrement coûteuses par sa fraîcheur, son accompagnement, et sa sauce.
La présentation pour quelques hommages aux cuisiniers. . . . des autres YC.
- ici : - 5 grosses crevettes décortiquées, hors la queue, tout juste décongelées, a cheval sur les bords d' une coupelle a fond de glace, sans aucune préparation, un petit pot disposé dans le plat de la présentation rempli. . . de Ketchup !!!
Guiséppé, Maître d' hôtel, dont la personnalité haute en saveurs, dirigeait l' endroit avec beaucoup d' adresse et un grand savoir faire... a mon avis, sa signature, sans rapport avec celle de Giaccomo Santa Lucia, mais pas dénuée d' intérêt pour son rapport avec les hôtes.
Notre Maître d' hôtel, disais je, invité a venir me voir devant mes crevettes. . .
- " désolé ", les bras légèrement écartés au bas de sa veste en signe de dépit, chuchota : " Le Divina s' est américanisé, mais je vous promets que nous allons revenir a nos standards progressivement." ...
Ce fut en partie vrai.
Nous avons savouré d' excellents plats, de très bonnes préparations de pâtes devant nous, (a l' ail, a la langouste), des viandes savoureuses a notre cuisson, et les classiques propres au YC.
mais il est vrai, que de tous, ce fût le moins bien.
Je n' évoque pas le sommelier, homme charmant, spécialisé dans la présence pour le décor. Pas un service a la carafe, désabusé peut être, par l' absence ordinaire, jusqu' a ce voyage, de demande.
Le descente, ensuite le soir, dans des salons silencieux, ou une équipe d' animations " toujours aux US ", décevait un grand nombre d' entre nous, soulignait d' un trait un peu fade, ces fins de journées, le souvenir de cette transat.
Heureusement, nous pouvions remonter au top sail, ou le pianiste jouait a ravir, dans une ambiance sereine, confortable, des plus agréable.. au service, en jaquette et gants blancs, toujours au mieux.
Au petit déjeuné, devant la baie panoramique, je n' avais même pas a commander. . . .cela arrivait tout seul dès qu' ils nous voyaient. (c' est presqu' un message privé pour certains qui ont connu d' autres voyages) c' est un petit gage du service : " la haut ".
La navigation en méditerranée, comme un passage obligatoire par le jardin lorsque vous rentrez la maison, nous habituait aux températures clémente de ce printemps;
Notre débarquement a Rome, pour une fois, favorisant des valeurs très au dessus des nôtres a cette époque.
Notre dernière escale, en Espagne, persilla nos salons et nos ponts de membres MSC chargés d' un inventaire, des choses et installations a remplacer, ou a reprendre.
Notre impression a l' embarquement n' était pas infondée.
Nous savons maintenant qu' ils ont gardé la coque .
Je ma lance dans les photos ; . . . mais la ? ? ?
Cristianh